05/10/2014

#12314 News Tokio Hotel - Trad conf Berlin

Traduction de la conférence de presse Tokio hotel - Berlin 02/10/14




Question : A quoi est-ce que vous avez pensé quand vous avez fait cette vidéo très explicite sexuellement pour « Girl Got A Gun » ? Avec l'ours bleu, ou c'était un éléphant, je crois, avec la trompe au mauvais endroit...

Tom : C'était Toko, notre nouvelle mascotte, qu'on aimerait bien avoir ici avec nous, d'ailleurs ; mais il n'a pas pu venir. En fait, on a remarqué ça assez tard, il me semble. Dans la vidéo, il n'est pas tellement question de pénis. Sinon, je trouve la pochette de « Love Who Loves You Back » très drôle ; je dois être le seul.
Bill : Pour être honnête, nous n'avons pas du tout... Nous ne pensions pas devoir dire ça, mais la peluche était pour nous plutôt quelque chose de drôle à rajouter. Il y a beaucoup d'aspects de cette vidéo que nous adorons : la technique, le montage, c'est quelque chose que nous n'avions pas encore fait avant ; nous avons aussi beaucoup apprécié le réalisateur, c'était la première fois qu'on travaillait avec lui. Donc la peluche n'était pas pour nous la chose la plus importante.

Question: Et les orgies dans « Love Who Loves You Back » ?

Bill : Oui, ça faisait longtemps que je voulais faire une vidéo comme ça. Je suis un très grand fan du film « Le Parfum », je le trouve génial. Et ça fait une éternité que je voulais faire ça – j'y ai déjà pensé lors du dernier album – c'est-à-dire mettre notre musique à la place du parfum, que notre musique, nos chansons, déclenche cette orgie chez les gens. Je voulais le faire depuis longtemps, mais nous n'en avons jamais eu l'occasion ; et pour cette chanson, ça nous a semblé approprié, donc on l'a enfin fait.

Question: Vous êtes partis pendant cinq ans, vous êtes maintenant devenus adultes, d'où cette pochette avec la souris d'ordinateur. Qui a eu cette idée ?
Tom : Moi.

Question : Comment as-tu ressenti les embrassades collectives dans la vidéo de « Love Who Loves You Back » ?
Bill : J'étais extrêmement nerveux. Quand on a rencontré le réalisateur avant, que je lui ai exposé mon idée, ce que je voulais faire, il a écrit un scénario, et au départ, je n'étais pas impliqué dans toutes ces scènes ; je devais juste me promener au milieu et chanter. Je lui ai dit « Non, je veux participer à tout ça, sinon ce n'est pas marrant. Je chante « Aime qui t'aime en retour », donc si je ne retourne pas l'amour que je reçois, ce n'est pas cool, ça n'a pas de sens. » Donc je lui ai dit que je voulais vraiment participer, que je n'avais aucune inhibition, qu'il n'y aurait pas de problème. Un jour avant le tournage, j'étais évidemment très nerveux, parce que je n'avais jamais fait ça avant. Mais les acteurs étaient très sympas ; c'était très professionnel, même si la première actrice a mis beaucoup trop sa langue, et que j'avais le visage couvert de rouge à lèvres... Mais on s'y habitue très vite. Ça n'a pas grand-chose de sexuel et d'intime, quand on fait ça devant une caméra, donc la gêne disparaît assez vite.

Question : Vous avez construit une vie à Los Angeles, vous sentez-vous encore comme des jeunes de Magdeburg ? Et venez-vous souvent en Allemagne ?
Tom : Comme des jeunes de Magdeburg, c'est difficile à dire ; je ne me suis en fait jamais vraiment senti comme venant de Magdeburg. Dans l'ensemble, nous nous sentons vraiment comme des Allemands ; nous sommes toujours fortement attachés à l'Allemagne, même en étant à L.A. Nous parlons allemand, la nourriture allemande nous manque, l'autoroute me manque, toutes ces choses-là. Nous revenons parfois ici, nous avons aussi produit l'album en partie ici, dans des studios à Hambourg, où nous avons retrouvé Georg et Gustav, nous avons écrit des chansons ici, etc. Notre relation à l'Allemagne est donc toujours présente. Mais maintenant que tout recommence, que nous allons repartir en tournée partout, ça n'a pas grande importance, où on vit, puisqu'on est tout le temps sur la route.

Partie 2 : JOIZ


Bonjour les amis! Je me tiens en ce moment à l'endroit où aura lieu la conférence de presse de Tokio Hotel. Ils ont sorti un nouvel album après cinq ans, « Kings of Suburbia ». Ils ont complètement changé, j'ai hâte de voir à quoi ils ressemblent maintenant ; ils seront bientôt assis ici, Tokio Hotel !

Bill : Ton micro tombe en panne, je crois.
Tom : Oui, c'est quoi ce matériel ?
Bill : Prends celui-ci.
Tom : Est-ce que je pourrais avoir un micro correct, ici ?
Bill : Après être sortis, le soir, nous sommes rentrés chez nous, nous avions un studio à la maison ; et nous avons beaucoup enregistré, dans cet état de liberté en sortant de soirée. Ce n'est pas pour provoquer une polémique autour des soirées, c'est juste pour vous donner une idée du contexte dans lequel ce nouveau son est apparu.

Et maintenant, la séance de dédicaces va commencer.

Fan #1 : C'est mon rêve ! Bill vient de me serrer la main ; oh mon dieu !
Journaliste : Est-il ton idole ?
Fan #1 : J'en perds mes mots, je ne peux rien dire d'intelligent pour le moment.
Fan #2 : Ils sont les meilleurs, le meilleur groupe du monde !
Fan #3 : Je ne pense pas que c'est devenu meilleur ou moins bien, c'est simplement la bonne évolution, ils sont devenus adultes.

Tom : Nous pouvons à présent parler de choses qui touchent les personnes plus âgées, et qui se passent dans notre vie aujourd'hui, ce que nous ne pouvions pas faire avant.
Journaliste : Ils parlent maintenant beaucoup d'alcool, de drogues, etc. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Fan #3 : Je pense que tous leurs fans sont assez grands maintenant ; la plupart des personnes qui étaient fans à l'époque ont aussi plus de vingt ans aujourd'hui. Chacun doit prendre ses propres décisions. Bien sûr qu'ils font la fête, mais je ne pense pas que ce soit grave, je ne comprends pas pourquoi tellement de gens en font tout un drame.

Tom : La seule chose qui n'a pas changé, ce sont les cigarettes ; nous fumons toujours autant.
Journaliste : Les fans sont aussi devenus adultes, n'est-ce pas ?
– Bill, une dernière petite question. Ici Joiz ; si vous revenez en Allemagne, passez nous voir, ok ? Promis ?
Bill : Promis !
Journaliste : Merci !

Partie 3 : Heute Leute - ZDF


Bienvenus, chers téléspectateurs.
Les garçons de Tokio Hotel sont revenus de Los Angeles. Deux d'entre eux, originaires de Magdeburg, vivent depuis quelques temps en Californie ; ils sont arrivés aujourd'hui à Berlin.

Les stars adolescentes sont devenues adultes. Les garçons de Tokio Hotel se sont présentés devant les caméras de manière très décontractée. Durant cinq ans, ils ont tenté d'oublier aux Etats-Unis la folie qui les avait entourés en Allemagne. Ils sont revenus aujourd'hui avec un nouvel album et un nouveau look, étonnés de voir tant de personnes intéressées par leur retour.

Bill : C'est incroyable de voir tous ces gens nous attendre ; ce n'est pas quelque chose qui va de soi, quand on n'a rien fait pendant si longtemps.

Ils se sont éclatés aux Etats-Unis, ont beaucoup fait la fête et ont donné vie dans leurs vidéos à leurs idées les plus bizarres. Malgré leur liberté retrouvée, beaucoup de belles choses de leur pays d'origine leur ont tout de même manqué.

Tom : Nous sommes toujours autant attachés à l'Allemagne, bien sûr. Nous parlons allemand, la nourriture allemande nous manque, l'autoroute me manque.

Les jeunes issus de Magdeburg expérimentent également dans leurs vidéos. Les amours adolescentes ont été remplacées par des orgies sauvages à la Miley Cyrus ; cela n'a pas plu à tous les fans allemands.

Bill : Quand je le regarde maintenant et que tout le monde en parle, je me dis qu'effectivement, c'est fort sexuel... Mais je n'y ai pas du tout pensé avant. Nous avons simplement fait ce qui nous plaisait, ce que nous écoutons et que nous aimons ; c'était notre but.

Ils veulent donc déterminer à présent eux-mêmes leur carrière, et ne plus être dirigés comme ils l'étaient quand ils étaient adolescents, au sommet de leur succès.

Tom : Je pense que tout ce qui nous concerne est déjà dans les journaux, tout le monde sait tout de nous, on ne peut pas réellement apporter quelque chose de nouveau. Mais nous voulons à présent avoir une vie en-dehors de notre carrière. C'est ce que nous essayons de faire ; si cela marchera, je ne sais pas encore...

Ils resteront donc aux Etats-Unis, entre deux tournées aux quatre coins du monde ; mais ils n'oublieront en aucun cas leurs fans allemands, car sans eux ils ne seraient pas où ils sont aujourd'hui.

Partie 4 : ARD Brisant


Ils sont de retour! Après une pause de cinq ans aux Etats-Unis, l'hystérie peut recommencer en Allemagne : les Tokio Hotel reviennent sur le devant de la scène. Les garçons de Magdeburg, qui ont vendu plus de 6 millions de CDs en l'espace de quelques années, chantent de nouveau pour leurs fans. Le nouvel album, « Kings of Suburbia », a été présenté aujourd'hui à Berlin ; mais vous savez quoi, plus personne ne crie.

Ils sont de retour, Bill, Tom, Georg et Gustav ; Tokio Hotel, le groupe de pop allemand le plus connu à l'étranger. Pendant cinq ans, ils avaient disparu, du moins musicalement.

Bill : Pour être honnête, nous n'avons pas l'impression de faire un comeback. C'est vrai que nous n'avons pas fait d'album pendant un bon moment, mais le groupe ne s'est pas séparé ; nous avons simplement pris notre temps pour faire cet album.

Pour les fans, principalement des filles, cela a semblé une éternité. Une centaine d'élus ont pu assister aujourd'hui à la conférence de presse à Berlin. Si auparavant il y avait une véritable hystérie, l'ambiance est à présent plus retenue. Les fans ont grandi avec leurs idoles.

Fan #1 : J'ai aujourd'hui 21 ans, alors je ne pense pas que ça passerait aussi bien, si je poussais dans la foule et que je me mettais à crier.

« Durch den Monsun », le premier single. Cela fait maintenant 9 ans. Une hystérie collective a suivi, telle que l'Allemagne n'en avait encore jamais connue. Des concerts sold-out, des malaises et évanouissements, des adolescentes qui deviennent complètement dingues ; c'est beaucoup pour quatre garçons venus de Loitsche, près de Magdeburg.

Tom : Je pense que tout ce qui nous concerne est déjà dans les journaux, tout le monde sait tout de nous, on ne peut pas réellement apporter quelque chose de nouveau. Je ne peux pas me dire « il faudrait que j'en dise moins à mon sujet, que je préserve mes secrets », ce n'est plus possible, nous avons dépassé ce stade il y a déjà longtemps.

Tout cela les a finalement dépassés ; les gros titres des journaux, l'amour des fans, le stalking. Lorsque leur villa de Hamburg a été cambriolée, Bill et Tom ont fait leurs valises. Une fuite à Los Angeles, un nouveau départ ; ils profitent pour la première fois d'une vie privée.

Bill : Quand nous avons eu 20-21 ans, nous nous sommes rendus compte que nous voulions connaître autre chose à côté de notre carrière ; nous avions besoin d'une vie à l'écart de tout ça. Et c'est ce que nous avons cherché et construit.

Aux Etats-Unis, ils ont beaucoup fait la fête, se sont laissés inspirer et ont trouvé un nouveau son. Mais ils n'ont pas perdu leur goût pour la provocation : Bill dans des embrassades collectives, une orgie pour les yeux.

Bill : Je chante « Aime qui t'aime en retour », donc si je ne retourne pas l'amour que je reçois, ce n'est pas cool.

On termine par des selfies avec les fans. On remarque que les Tokio Hotel sont devenus plus décontractés. Ils profitent de leur succès, mais ne sont pas prêts à tout sacrifier pour cela. Ils n'abandonneront pas leur vie privée de sitôt.

Traduction par *Elena* pour les FCs Officiels français et belge