24/10/2014

#20414 News Tokio Hotel



Festivalinfo.nl : Critique : L'album « Kings of Suburbia » de Tokio Hotel



 ★★★★★ (2 étoiles)

Tokio Hotel fait tout pour attirer l'attention sur eux après cinq ans de silence. Car entre-temps, pour faire « Kings Of Suburbia », le groupe rock allemand a déménagé à LA, la nouvelle maison des jumeaux Tom et Bill Kaulitz et de leurs potes Gustav Schäfer et Georg Listing. La sortie du nouveau single « Love Who Loves You Back » a été accompagné d'un clip qui suggère une orgie, d'une pochette équivoque et des photos ambiguës avec les membres du groupe en train de fumer. 

Depuis la sortie de leur premier album « Schrei » en 2005, Tokio Hotel est devenu l'un des groupes de rock allemand les plus couronnés de succès de ces vingt dernières années. Quand un tel groupe sort un nouvel album après cinq ans, alors, les attentes sont élevées. 

« Kings Of Suburbia » est le premier album du groupe qui sort uniquement en anglais et cela leur coûte immédiatement une étoile, car le charme du groupe rock se trouve dans leur origine, la puissance dans leur musique rock allemande. Le fait que l'accent du chanteur Bill Kaulitz, même après cinq ans à LA, soit encore clairement audible sur cet album, ce n'est qu'une petite compensation, mais ce n'est pas assez pour regagner l'étoile.

Après la première écoute, presque toutes les chansons ont la même sonorité. L'utilisation du synthétiseur est bien (trop) présente et l'ensemble fait penser au groupe « Pet Shop Boys ». Bill a lui-même défini l'album comme « un sentiment qui signifie tout et rien à la fois », et cela est bien exact au fond, mais que principalement le « rien ». Le mot « surproduit » est approprié, peut-être que c'est le résultat dû au nombre d'années passées sur la réalisation du nouvel album. 

Après une deuxième et troisième écoute, il y a encore, tout au plus, une poignée de chansons qui sortent du lot. La première est la ballade acoustique « Run Run Run », une bonne surprise parmi tous les synthétiseurs et hystérie. 

L'attention ne sera retenue que sur le titre « Kings Of Suburbia ». Moins électronique et plus rock. Une des rares chansons qui rappelle « Zimmer 483 », l'album le plus réussi et certainement aussi le meilleur que le groupe ait fait.

La deuxième et dernière ballade « Invaded » apporte ce calme nécessaire, mais cela est rapidement effacé par la chanson suivante « Never Let You Down », laquelle est une version surproduite de « Monsoon », le plus gros succès du groupe. 

Dans l'ensemble, l'album est bien, aucune chanson n'est vraiment mauvaise, mais si vous avez cinq ans pour faire un nouvel album, la sonorité ne devrait pas ressembler à ça. « Kings Of Suburbia » ne sera pas l'album avec lequel le groupe pourra emballer en live les cœurs de dizaines de milliers d'adolescents dans des arènes du style d'Ahoy, comme ils l'avaient fait avec les précédents albums. Et on dirait qu'ils n'en ont pas l'intention. Mais dans la lutte avec leur vieille image et la volonté d'être pris au sérieux, Tokio Hotel est pour le public, qui doit acheter leurs albums, égaré.

Traduction par Prinz16.skyrock.com (c)

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