02/11/2014

#23914 News Tokio Hotel

Article Paris match : Tokio Hotel une si longue absence



Après avoir enflammé le cœur des midinettes, les rockeurs allemands se sont éclipsés. De retour avec un nouveau look et un nouvel album, sauront-ils se faire pardonner ?

Il y a sept ans, Bill Kaulitz, chanteur de Tokio Hotel, cheveux dressés sur la tête dans tous les sens, maquillage gothique, attitude androgyne et affectueusement surnommé «le garçon à la coiffure de foufoune», régnait sur la planète adolescente et toutes les petites filles françaises rêvaient de se marier avec lui, ou Mika, ou Christophe Willem. Aujourd’hui, Bill et son gang n’évoluent plus dans le même courant esthétique : ils ressemblent à un méchant street gang dont les membres seraient fans à mort de Freddie Mercury. Vous le sentez le dilemme intérieur ? Leur nouvel album s’appelle « Kings of Suburbia » (« rois de banlieue »), et ils reviennent après cinq ans d’absence. Bill et Tom Kaulitz s’expliquent.

Paris Match. Pourquoi n’avions-nous plus de nouvelles du groupe ?

Bill. Nous devions nous arrêter car nous étions exténués. Cette folie autour du groupe nous avait usés. Nous en étions au point de ne même pas être sûrs de vouloir revenir un jour.

Où étiez-vous partis ?

Bill. A Los Angeles. C’était une décision personnelle et professionnelle. Je n’avais plus aucune inspiration, plus rien à dire. Nous ne pouvions pas avoir de vie privée en Europe. Nous avons trouvé cette existence presque anonyme à L.A. et c’était très important.
Tom. Pour la première fois depuis des années, nous pouvions sortir dans la rue, prendre un café en terrasse, faire du vélo. Quand nous nous sommes arrêtés il y a cinq ans, tout le monde nous a dit que c’était un suicide professionnel. Mais nous en avions besoin.
Bill. Ce qui nous manquait, c’était de faire de la scène, de jouer ensemble.

Ne vous êtes-vous pas demandé si vos fans seraient toujours là après cette absence ?

Tom. C’est aujourd’hui que nous nous posons la question. Mais au vu des réactions, nous sommes plutôt rassurés. Nous avons une base de fidèles. Nous existons depuis quatorze ans et notre public a vieilli avec nous. Nos nouvelles chansons sont plus matures, nous risquons de perdre quelques fans mais aussi d’en gagner d’autres.

Où avez-vous enregistré votre album ? 

Bill. A Los Angeles, dans cinq studios différents. Je n’aime pas aller au même endroit tous les jours, cela me donne l’impression de pointer dans un boulot normal.

BILL: "JE VEUX BIEN TOUT PARTAGER AVEC MON PUBLIC, SAUF MA VIE PRIVÉE"

A quoi correspond ce “street gang look” ?
Bill. Il correspond à notre musique actuelle, mais il n’y a rien de prémédité. Moi, j’adore les fringues, j’ai un gigantesque dressing.

Pourquoi avoir affirmé que vous étiez gay pour ensuite l’avoir démenti ?

Bill. Contrairement à ce qui a été écrit, je n’ai jamais fait de déclaration à ce sujet. Je veux bien tout partager avec mon public, sauf ma vie privée.

One Direction sont-ils des concurrents ?

Tom. Ils sont beaucoup plus pop que nous et nos ­publics sont différents. C’est un boys band à l’ancienne. Nous, nous sommes de vrais musiciens, nous composons et nous produisons !

Tokio Hotel, « Kings of Suburbia » (Polydor). Source

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