"Jolie" décembre 2014 (Allemagne) - Jolie rencontre Bill et Tom Kaulitz
Les jumeaux de Tokio Hotel au sujet de leur nouvelle maison qu'est Los Angeles, des orgies sauvages – et de Helene Fischer.
Il faut d'abord réussir cela : Durant quatre années, c'était le calme plat autour de Tokio Hotel – et pourtant, l'hôtel « Pullman » d'Erfurt est assiégé par des fans qui veulent prendre une photo avec le chanteur Bill et le guitariste Tom Kaulitz. En 2010, ils ont déménagé à Los Angeles, et maintenant, ils sont en Allemagne pour présenter le nouvel album de leur groupe : « Kings Of Suburbia ». Cependant, les deux garçons de 25 ans se font voler la vedette par Pumba, le bulldog anglais, qui veut se faire caresser par tout le monde et qui s'incruste sur la photo. Pendant l'interview, on remarque immédiatement les tiques similaires des vrais jumeaux – ils finissent même les phrases de l'autre. Il n'y a qu'un seul sujet où règne le désaccord : les bonbons à l'anis.
Jolie : Vous avez là un super chien, Bill.
Tom Kaulitz : Nous vivons ensemble, du coup, on peut dire que Pumba est notre chien.
Bill Kaulitz : Non, il est à moi. Tu as ton propre chien.
Tom : Mais c'est un grand chien de chasse et il ne nous a pas accompagner. Avec lui, les voyages sont très fatigants.
Qui parmi vous promène les chiens ?
Bill : Avec Pumba, c'est moi – mais seulement si il n'y a pas un attroupement de fans ou si je peux sortir par le parking souterrain. Sinon, c'est malheureusement un assistant qui doit le faire. A Los Angeles, nous faisons toujours cela nous-mêmes.
Les gens aiment se promener le matin à Venice Beach...
Bill : Nous avons un rythme complètement différent des gens de là-bas. Ceux-ci se lèvent à huit heures, vont au Yoga ou au Pilate, se prennent une boisson saine et une salade dans un magasin bio. Personne ne fume, personne ne boit beaucoup. Les clubs ferment à deux heures du matin, ce qui est très raisonnable. Et nous...
Tom : ... sommes éveillés jusqu'à six, sept heures du matin...
Bill : ... et nous dormons jusque dans l'après-midi. Nous avons en fait un mode de vie très européen.
Pourquoi avez-vous précisément déménagé d'Allemagne à Los Angeles ?
Bill : Je me le demande aussi maintenant, parce que LA est pour moi un peu trop ennuyeux. A New York, les gens et la mode m'inspirent plus. A LA, on doit faire attention à ne pas trop se laisser aller. Tout le monde porte des tongs et des shorts à cause de la chaleur. Mais après la grisaille d'Hamburg, c'était merveilleux.
Avez-vous déjà l'impression d'être à la maison aux Etats-Unis ?
Tom : Pour moi, la maison représente littéralement ses quatre murs, peu importe où ils se trouvent. Du moment que mes chiens, ma famille et mes amis sont avec moi, je me sens à la maison. Mais quand nous venons en Allemagne, nous avons plutôt l'impression d'avoir tout sous contrôle. Nous avons totalement compris le pays, il n'y a aucun choc de culture. D'un autre côté, il y a aussi pleins de trucs géniaux aux Etats-Unis, comme par exemple le « park service » des restaurants ou des hôtels . Pourquoi cela n'existe-t-il pas aussi ici ? J'aimerais pouvoir rassembler le meilleur des deux mondes et créer le pays parfait.
Bill : Seulement, le Visa et la Carte Verte nous rappellent toujours que nous ne sommes pas américains (rit). J'associe aussi la maison avec le goût du Schmalzkuchen et du pain allemand.
Tom : C'est vrai, et des amandes grillées.
Bill : Oui, oui, délicieux !
Tom : Et j'aime les bonbons à l'anis.
Bill : Beurk (Tom rit) !
Vous avez commencé votre carrière à l'adolescence, maintenant, vous avez 25 ans. Vous sentez-vous adultes ?
Tom : Honnêtement ? Je me sens aujourd'hui moins adulte qu'à 15 ans.
Bill : Quand j'avais 15 ans, je trouvais que c'était vraiment gonflé de la part des gens de me demander ma carte d'identité, par exemple, si je voulais (il s'interrompt) acheter de alcool (tous les deux rient). A cette époque, je me sentais prêt à tout. Je voulais gagner mon propre argent, vivre seul et prendre autant de responsabilités que possible. Mais aujourd'hui, quand je ne dois pas montrer ma carte d'identité, je me demande toujours : « pourquoi » ? (rit).
Tom : Depuis que j'ai la barbe, presque personne ne me la demande.
Produisez-vous un effet sur les femmes plutôt jeunes ou plutôt âgées ?
Bill : Récemment, une femme lors d'une fête voulait savoir mon âge. Je lui ai laissé le deviner. Alors elle m'a regardé, a réfléchit un long moment et m'a dit : « 34 ans peut-être ». J'ai été complètement choqué. Et que fait-elle ? Elle empire les choses en disant : « C'est très difficile à dire avec votre costume ! », je lui ai demandé : « Quel costume ? », elle m'a alors répondu : « Eh bien, vous portez beaucoup de tatouages et de piercings ». C'était extrême.
Vous n'êtes sûrement pas aller la revoir.
Bill : Bien sûr que non. Bien qu'à la fin, elle a dit que mes yeux paraissaient vraiment jeunes (tous les deux rient).
Être adulte a aussi ses désavantages ?
Bill : Je ne peux plus aussi bien cacher les nuits de fête. Je pense toujours : « La vache, les cernes ! » ou : « Nous devrions boire moins ». Nous remarquons que nous devons faire plus attention à nous.
Tom : Peut-être que nous devrions faire escapade de santé à LA (rit).
Plus de salade, moins de burger ?
Tom : Heureusement, nous pouvons manger ce que nous voulons sans prendre un gramme.
Bill : Tous les hommes de notre famille ayant un certain âge sont minces. Mais j'admets : nous mangeons beaucoup trop de façon malsaine.
Avez-vous au moins compenser cela avec un sport ?
Tom : Avant, nous allions beaucoup dans un centre de fitness, mais dernièrement, ce n'est plus le cas.
Bill : Je déteste ça. Nous allons là-bas juste pour avoir un physique assez bien. Je me sens toujours sous pression quand je vois tous ces types musclés dans leurs débardeurs.
Tom : C'est aussi un avantage de vivre en Allemagne : on peut tout cacher sous un manteau d'hiver.
Dans le clip de votre single « Love Who Loves You Back », vous vous montrez audacieux et vous profitez d'une orgie sauvage. Qui a eu l'idée ?
Bill : Je voulais faire cela depuis longtemps, parce que je trouvais chouette la scène finale du film « Das Parfum », qui est si semblable. Il était important que nous montrions l'amour homosexuel, les personnes minces et grosses, vieilles et jeunes. Car je crois qu'on ne peut pas choisir la personne dont on tombe amoureux.
Êtes-vous toujours d'accords lors des décisions à prendre au sein du groupe ?
Bill : Concernant la créativité, nous décidons tout ensemble, nous nous divisons alors les tâches.
Tom : Avec l'orgie, une question demeurait : allons-nous tous y participer ? Mais nous nous sommes rapidement mis d'accord que Bill serait le seul à y participer.
Avez-vous entendu parler aux Etats-Unis du méga-succès de votre collègue Helene Fischer ?
Bill : J'en ai entendu parlé. Mais c'est juste difficile pour moi de le comprendre. Elle est assurément une belle femme, mais je trouve sa musique vraiment mauvaise.
Traduction par Prinz16.skyrock.com (c)
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